L’histoire de la capoeira
La capoeira est un art qui dĂ©fie toute description. C’est un combat, une danse, un jeu. C’est la crĂ©ativitĂ©, l’intuition, la grĂące, la force, l’histoire
La Capoeira est un art martial brésilien déguisé en danse et exécuté avec des instruments de musique et des chants traditionnels brésiliens. Il est composé de mouvements offensifs et défensifs spécifiques et, contrairement aux autres arts martiaux, le participant est constamment en mouvement à cause du mouvement de base, le ginga.
Les mouvements se composent Ă©galement de positions au sol, de coups de pied, de balayages et d’acrobaties. Certains croient que la capoeira est originaire d’Afrique, d’autres disent qu’elle s’est formĂ©e au BrĂ©sil. Le style rĂ©gional de la capoeira a vu le jour dans les annĂ©es 1930 au BrĂ©sil et, contrairement Ă la capoeira angola, est gĂ©nĂ©ralement pratiquĂ©e Ă un rythme plus rapide et les coups de pied sont exĂ©cutĂ©s dans un style droit et agressif.
L’histoire de la Capoeira commence avec l’adoption de l’esclavage africain par les colons portugais au BrĂ©sil. Depuis le XVIe siĂšcle, le Portugal a largement adoptĂ© l’esclavage pour habiter ses colonies, provenant principalement d’Afrique occidentale et centrale. Le BrĂ©sil, avec son vaste territoire, Ă©tait la principale destination des esclaves africains, recevant 38,5% de tous les esclaves envoyĂ©s par les navires Ă travers l’ocĂ©an Atlantique. La Capoeira a une histoire longue et controversĂ©e, car la documentation historique au BrĂ©sil Ă©tait trĂšs rare Ă l’Ă©poque coloniale. Les preuves, les Ă©tudes et la tradition orale laissent peu de doute sur ses racines brĂ©siliennes, mais il est impossible d’identifier avec prĂ©cision la rĂ©gion ou l’Ă©poque exacte Ă laquelle elle a commencĂ© Ă prendre forme.
La Capoeira est un art martial rapide et polyvalent qui s’est historiquement concentrĂ© sur la lutte contre le surnombre ou le dĂ©savantage technologique. La ginga (littĂ©ralement : se balancer d’avant en arriĂšre ; se balancer) est le mouvement fondamental de la capoeira, important aussi bien pour l’attaque que pour la dĂ©fense. Il a deux objectifs principaux. La premiĂšre est de maintenir le capoeirista dans un Ă©tat de mouvement constant, l’empĂȘchant d’ĂȘtre une cible calme et facile. L’autre, en utilisant aussi des faux et des feintes, est d’induire l’adversaire en erreur, de le tromper, de le tromper, de le laisser ouvert pour une attaque ou une contre-attaque. Comme c’est le cas pour la plupart des arts martiaux, les capoeiristes doivent porter un uniforme, qui consiste en un pantalon blanc, ou abada, et un t-shirt, typiquement blanc avec le logo de l’acadĂ©mie de capoeira. Le pantalon est sĂ©curisĂ© par un cordĂŁo, ou ceinture, qui est une couleur spĂ©cifique basĂ©e sur le niveau d’expĂ©rience de la capoeiriste. L’Ă©tudiant dĂ©butant reçoit un cordĂŁo vert et reçoit les ceintures suivantes aprĂšs avoir dĂ©montrĂ© ses compĂ©tences lors d’un batizado annuel et d’une troca de graduaçÔes (remise de diplĂŽme).
La capoeira est un art qui dĂ©fie toute description. C’est un combat, une danse, un jeu. C’est la crĂ©ativitĂ©, l’intuition, la grĂące, la force, l’histoire